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Aytré, La villa viticole de la Zac Bongraine (Charente-Maritime) : Rapport de fouilles / sous la dir. d'Alexandra Hanry ; avec la collab. de Gil Arqué, Alessio Bandelli, Benoît Clavel [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Poitiers : Inrap GSO, 2005 Description: 2 vol. (294, 14 p.) : 216 fig., 14 pl., 77 tabl., ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Hanry, Alexandra, 19..-.... Autre auteur: Arqué, Gil, Auteur, 1963-....; Bandelli, Alessio, Auteur; Clavel, Benoît, 1966-...., Auteur Résumé: La fouille a mis en évidence des installations agricoles, artisanales et résidentielles d’une exploitation rurale gallo-romaine occupée entre le Ier et le Ve siècle de notre ère. La présence d’un balnéaire, de mobilier archéologique en argent et en bronze et d’éléments de décors architecturaux (enduits peints et fragment de colonne) indique que le statut de l’exploitation va au-delà de celui d’une simple ferme et qu’elle peut être qualifiée de villa. La partie centrale de l’emprise est occupée par des bâtiments en U qui s’agencent autour d’une cour. C’est dans ce secteur que des installations viticoles des IIe-IVe siècles ont été repérées : on recense en outre 11 bassins à recueil du moût, trois probables fouloirs et au moins une zone de pressage. Dans la partie occidentale du périmètre de fouille, un bâtiment en T se dessine. Dans la partie sud du bâtiment, la présence de trois systèmes de chauffe alimentés par trois praefurnia indique la vocation résidentielle et/ou artisanale du lieu (chauffage par le sol ou structures de séchage/fumage). Les espaces extérieurs aux bâtiments précédemment cités, recèlent de nombreux aménagements : cours, puits, bâtiments en matériaux légers, fossés et fosses. La présence de pépins de raisins dans le fond d’un des puits comblé dans le dernier quart du Ier siècle de notre ère, semble indiquer que la viticulture était au Ier siècle la principale source de revenu de la villa. Les études des restes fauniques retrouvées en fouille convergent dans le même sens. L’activité de l’établissement agricole se diversifie au cours des phases d’occupation suivantes par l’adoption de pratiques céréalières.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)17.AYT.Han.05 [V1] (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-AQT1-10370 [V1
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)17.AYT.Han.05 [V2] (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-AQT1-10371 [V2

Volume 1 : RFO
Volume 2 : Annexe 10, inventaire du mobilier

Bibliogr. p. 142-143

La fouille a mis en évidence des installations agricoles, artisanales et résidentielles d’une exploitation rurale gallo-romaine occupée entre le Ier et le Ve siècle de notre ère. La présence d’un balnéaire, de mobilier archéologique en argent et en bronze et d’éléments de décors architecturaux (enduits peints et fragment de colonne) indique que le statut de l’exploitation va au-delà de celui d’une simple ferme et qu’elle peut être qualifiée de villa. La partie centrale de l’emprise est occupée par des bâtiments en U qui s’agencent autour d’une cour. C’est dans ce secteur que des installations viticoles des IIe-IVe siècles ont été repérées : on recense en outre 11 bassins à recueil du moût, trois probables fouloirs et au moins une zone de pressage.
Dans la partie occidentale du périmètre de fouille, un bâtiment en T se dessine.
Dans la partie sud du bâtiment, la présence de trois systèmes de chauffe alimentés par trois praefurnia indique la vocation résidentielle et/ou artisanale du lieu (chauffage par le sol ou structures de séchage/fumage).
Les espaces extérieurs aux bâtiments précédemment cités, recèlent de nombreux aménagements : cours, puits, bâtiments en matériaux légers, fossés et fosses.
La présence de pépins de raisins dans le fond d’un des puits comblé dans le dernier quart du Ier siècle de notre ère, semble indiquer que la viticulture était au Ier siècle la principale source de revenu de la villa.
Les études des restes fauniques retrouvées en fouille convergent dans le même sens.
L’activité de l’établissement agricole se diversifie au cours des phases d’occupation suivantes par l’adoption de pratiques céréalières.

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