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Flavigny-sur-Ozerain, Anis de l'abbaye de Flavigny, rue de l'Abbaye, Côte-d'Or, Bourgogne : sondage dans l'ancien cloître de l'abbaye Saint-Pierre : rapport de diagnostic / sous la direction de Benjamin Saint-Jean Vitus
Rapport de fouille
Publication: Dijon : Inrap GES, 2013 Description: 1 vol. (105 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Saint Jean Vitus, Benjamin, 19..-.... Résumé: Un projet de réaménagement de la fabrique des Anis de Flavigny est à l’origine du diagnostic effectué dans la cour de l’établissement, sur le site de l’ancien cloître de l’abbaye Saint-Pierre, monastère bénédictin fondé au VIIIe s. et dont l’église disparue a laissé de beaux vestiges des cryptes et du chevet des IXe – XIe s. Dans l’angle nord-est de l’ancien cloître, un premier sondage succinct effectué en 1972 avait déjà révélé la présence de niveaux en place, de maçonneries médiévales et de sépultures, sous les traces du dallage des galeries du XVIIIe s. Pratiqué en partie sud de la cour cette fois-ci, le sondage de 2012 a repéré à nouveau les traces de ce dallage, à même altitude, mais à moindre profondeur, au pied des élévations du mur d’appui méridional du cloître moderne. Il a également confirmé la présence, juste en-dessous, de nombreux vestiges arasés plus anciens, comprenant plusieurs maçonneries de différentes époques, enchevêtrées et juxtaposées avec des niveaux de sol en place et même un reste d’inhumation, permettant de distinguer une succession très dense de phases d’occupation et de construction successives, depuis au moins le XIe s.À une première série d’occupations attribuables à un large XIe s. (voire avant ?) qui ne dessinent pas forcément les bâtiments d’un cloître au sens classique du terme (?), succède l’arase d’une grosse fondation semblant bien correspondre au mur du fond du cloître du moyen âge central - visiblement élargi vers le sud au XVIIe s., à l’origine du plan de la cour actuelle. Peut-être une autre maçonnerie donne-t-elle la largeur de la galerie médiévale, dont le sol aurait alors été écrêté, mais au sein de laquelle prendrait place l’unique vestige de sépulture - datée par radiocarbone vraisemblablement de la fin du XIIe ou du XIIIe s. Les données plus récentes concernent des travaux modernes, voire de la fin du Moyen Âge (?), précédant l’importante restructuration due aux Mauristes, postérieure à 1655 en tout cas. Lui succède encore une reconstruction au XVIIIe s., à l’origine de plusieurs des bâtiments actuels et repérable en élévation sur tout le pourtour de la cour, mais qui semble être restée inachevée.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)21.FLA.Bsj.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-A-BRG1-0001256
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Bibliogr. p. 81-82

Un projet de réaménagement de la fabrique des Anis de Flavigny est à l’origine du diagnostic effectué dans la cour de l’établissement, sur le site de l’ancien cloître de l’abbaye Saint-Pierre, monastère bénédictin fondé au VIIIe s. et dont l’église disparue a laissé de beaux vestiges des cryptes et du chevet des IXe – XIe s.
Dans l’angle nord-est de l’ancien cloître, un premier sondage succinct effectué en 1972 avait déjà révélé la présence de niveaux en place, de maçonneries médiévales et de sépultures, sous les traces du dallage des galeries du XVIIIe s. Pratiqué en partie sud de la cour cette fois-ci, le sondage de 2012 a repéré à nouveau les traces de ce dallage, à même altitude, mais à moindre profondeur, au pied des élévations du mur d’appui méridional du cloître moderne. Il a également confirmé la présence, juste en-dessous, de nombreux vestiges arasés plus anciens, comprenant plusieurs maçonneries de différentes époques, enchevêtrées et juxtaposées avec des niveaux de sol en place et même un reste d’inhumation, permettant de distinguer une succession très dense de phases d’occupation et de construction successives, depuis au moins le XIe s.À une première série d’occupations attribuables à un large XIe s. (voire avant ?) qui ne dessinent pas forcément les bâtiments d’un cloître au sens classique du terme (?), succède l’arase d’une grosse fondation semblant bien correspondre au mur du fond du cloître du moyen âge central - visiblement élargi vers le sud au XVIIe s., à l’origine du plan de la cour actuelle. Peut-être une autre maçonnerie donne-t-elle la largeur de la galerie médiévale, dont le sol aurait alors été écrêté, mais au sein de laquelle prendrait place l’unique vestige de sépulture - datée par radiocarbone vraisemblablement de la fin du XIIe ou du XIIIe s. Les données plus récentes concernent des travaux modernes, voire de la fin du Moyen Âge (?), précédant l’importante restructuration due aux Mauristes, postérieure à 1655 en tout cas. Lui succède encore une reconstruction au XVIIIe s., à l’origine de plusieurs des bâtiments actuels et repérable en élévation sur tout le pourtour de la cour, mais qui semble être restée inachevée.

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