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Commune d'Allonnes (Sarthe), Les Perrières : rapport de diagnostic / Gérard Guillier
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2007 Description: 1 vol. (48 p.-26 p. de pl.) : ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Guillier, Gérard Résumé: Le diagnostic réalisé aux Perrières à Allonnes a permis de mettre en évidence trois ensembles antiques distincts. A l'est , non loin du temple des Perrières, sur une surface de 10 000 m2 et marquant la limite sud de la ville antique d'Allonnes, se développe une première occupation d'habitat caractérisée par une densité importante de puits, de fosses, de fossés et d'un habitat léger sur solins : continuité des vestiges mis au jour sur le site d'Argenton. Un petit habitat caractérisé par plusieurs constructions à poteaux, un fond de cabane, des puits et des fosses limités par une série de fossés, marque une deuxième occupation ; elle se situe à quelques dizaines de mètres au sud de la première et pourrait marquer un petit établissement agricole périphérique de la ville antique. Ces éléments sont datés des IIe et IIIe siècles tant par une abondante céramique que par un petit lot monétaire. Le troisième ensemble antique, situé à l'extrême sud-ouest du projet est un petit espace funéraire qui se développe dans un petit enclos délimité par des fossés riches en mobilier (rejets de repas funéraires). Ce petit enclos est large de 20 m environ et sa longueur doit avoisinner les 40 - 50 m, et y a été mis au jour une forte densité de "fosses funéraires" et un important niveau de sol, éléments constitués de rejets de bûchers, riche en mobilier archéologique. Dans une de ces fosses, un petit dépôt d'offrandes. Les sondages n'étant que ponctuels et volontairement le moins destructifs possible, seule une faible partie de l'aire interne de l'enclos a été explorée, laissant ainsi largement la place pour des incinérations et au moins un ustrina. Les éléments céramique recouvrent une période allant de la fin des flaviens au début de la période séverienne. Dans un second temps, une petite nécropole à inhumation serait implantée au sud du petit enclos funéraire primitif. Si cet ensemble à inhumation est mal daté, l'hypothèse est une datation recouvrant les IIIe et IVe siècles. La fouille de ce site contribuera à étendre nos connaissances sur l'extension du phénomène urbain à la fin du Haut-Empire, la frange ville/campagne, le secteur funéraire, sa datation, la succession des rites, sa liaison avec la ville antique, les voies, etc.... Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 72.ALL.Gui.07 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PDL1-0000845

Le diagnostic réalisé aux Perrières à Allonnes a permis de mettre en évidence trois ensembles antiques distincts. A l'est , non loin du temple des Perrières, sur une surface de 10 000 m2 et marquant la limite sud de la ville antique d'Allonnes, se développe une première occupation d'habitat caractérisée par une densité importante de puits, de fosses, de fossés et d'un habitat léger sur solins : continuité des vestiges mis au jour sur le site d'Argenton. Un petit habitat caractérisé par plusieurs constructions à poteaux, un fond de cabane, des puits et des fosses limités par une série de fossés, marque une deuxième occupation ; elle se situe à quelques dizaines de mètres au sud de la première et pourrait marquer un petit établissement agricole périphérique de la ville antique. Ces éléments sont datés des IIe et IIIe siècles tant par une abondante céramique que par un petit lot monétaire. Le troisième ensemble antique, situé à l'extrême sud-ouest du projet est un petit espace funéraire qui se développe dans un petit enclos délimité par des fossés riches en mobilier (rejets de repas funéraires). Ce petit enclos est large de 20 m environ et sa longueur doit avoisinner les 40 - 50 m, et y a été mis au jour une forte densité de "fosses funéraires" et un important niveau de sol, éléments constitués de rejets de bûchers, riche en mobilier archéologique. Dans une de ces fosses, un petit dépôt d'offrandes. Les sondages n'étant que ponctuels et volontairement le moins destructifs possible, seule une faible partie de l'aire interne de l'enclos a été explorée, laissant ainsi largement la place pour des incinérations et au moins un ustrina. Les éléments céramique recouvrent une période allant de la fin des flaviens au début de la période séverienne. Dans un second temps, une petite nécropole à inhumation serait implantée au sud du petit enclos funéraire primitif. Si cet ensemble à inhumation est mal daté, l'hypothèse est une datation recouvrant les IIIe et IVe siècles. La fouille de ce site contribuera à étendre nos connaissances sur l'extension du phénomène urbain à la fin du Haut-Empire, la frange ville/campagne, le secteur funéraire, sa datation, la succession des rites, sa liaison avec la ville antique, les voies, etc...

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