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Date epigrafice cu privire la edificiile de la Callatis din epoca elenistica / [Avram, Alexandru]
Extrait
Appartient au périodique : Historia urbana, 3 fasc. 1-2
Publication: 1995 Description: p. 7-29Langue: Roumain/ Moldave Auteur principal: Avram, Alexandru, 1956-2021 Résumé: A l'exception de la zone sacrée, dont on a identifié l'emplacement, la ville de Callatis est parfaitement méconnue du point de vue archéologique en ce qui concerne son aspect à l'époque hellénistique. En revanche, les sources épigraphiques fournissent plus d'une donnée sur les principaux monuments de la ville. Les décrets hellénistiques mentionnent le prytanée (n. 3-4), le bouleutèrion - grâce à une nouvelle restitution (p. 9) d'une inscription oraculaire (n. 9, 11, 14) -, le théâtre (n. 3) et le gymnase (n. 26-27). Pour ce qui est de ce dernier, l'auteur ajoute un décret fragmentaire (n. 28) sur les activités d'un maître d'armes et propose une interprétation du fragment SEG XXV, 742 - qui semble s'éclairer à la suite de la comparaison avec le décret milésien Syll. 577, dans lequel il est question de problèmes concernant l'éducation des jeunes. Des données plus consistantes portent sur les sanctuaires. Le décret du thiase bachique (n. 40) de la fin du IIIe s. avant J.-C. nous fait connaître une souscription ayant comme objet la construction du temple ("naos") de Dionysos Baccheus. A en juger d'après la valeur de quelques termes révélés par l'inscription ("alea koila", "psalis", "thurôma" - n. 69, 71, 72) et d'après les calculs portant sur la somme ramassée à la suite de la souscription (env. 360 drachmes, correspondant à env. 720 journées de travail, soit 30 journées soit 24 ergatai), il paraît que le temple, de dimensions bien modestes, ait été conçu en forme de grotte (cf. "muchos" au sens figuré dans un décret plus tardif du même thiase, n. 59), avec des niches et toute sorte de concavités et avec un portail. Un autre décret daté du temps de Tibère (p. 19 et n. 73 ; complément de restitution l. 11-12) nous renseigne sur la construction d'un enclos à "prothyron" (n. 76) se rapportant au même temple, ce qui justifie désormais le terme de sanctuaire ("hiéron") employé par la nouvelle inscription. D'autres inscriptions nous font connaître un sanctuaire d'Héraklès (n. 3), le Samothrakion (n. 90-91 ; cf. n. 4), un Dasyllieion (peut-être un sanctuaire extra-urbain ; cf. n. 84-85) et - par un nouvelle restitution des l. 13-14 du décret SEG XVI, 428 (cf. n. 96) - un sanctuaire pour une déesse non précisée (peut-être Artémis). Le sanctuaire de la Concorde (n. 101, 103-105) mentionné dans un décret de la basse époque hellénistique est le même que le "fanum Concordiae" du traité de Rome et de Callatis. A l'époque d'Auguste une dédicace (n. 109) nous renseigne indirectement sur la transformation de l'agora en "forum" de type "vitruvien". Il paraît que cette intervention soit mise en relation avec l'aménagement d'un lieu de culte impérial (analogies citées n. 125-131)..Mots libres: Dasyllieion -- Samothrakion -- prothyron -- concorde -- Dionysos Baccheus . Item type: Extrait
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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité BrC 4864 (Browse shelf(Opens below)) Available ISTA30871

A l'exception de la zone sacrée, dont on a identifié l'emplacement, la ville de Callatis est parfaitement méconnue du point de vue archéologique en ce qui concerne son aspect à l'époque hellénistique. En revanche, les sources épigraphiques fournissent plus d'une donnée sur les principaux monuments de la ville. Les décrets hellénistiques mentionnent le prytanée (n. 3-4), le bouleutèrion - grâce à une nouvelle restitution (p. 9) d'une inscription oraculaire (n. 9, 11, 14) -, le théâtre (n. 3) et le gymnase (n. 26-27). Pour ce qui est de ce dernier, l'auteur ajoute un décret fragmentaire (n. 28) sur les activités d'un maître d'armes et propose une interprétation du fragment SEG XXV, 742 - qui semble s'éclairer à la suite de la comparaison avec le décret milésien Syll. 577, dans lequel il est question de problèmes concernant l'éducation des jeunes. Des données plus consistantes portent sur les sanctuaires. Le décret du thiase bachique (n. 40) de la fin du IIIe s. avant J.-C. nous fait connaître une souscription ayant comme objet la construction du temple ("naos") de Dionysos Baccheus. A en juger d'après la valeur de quelques termes révélés par l'inscription ("alea koila", "psalis", "thurôma" - n. 69, 71, 72) et d'après les calculs portant sur la somme ramassée à la suite de la souscription (env. 360 drachmes, correspondant à env. 720 journées de travail, soit 30 journées soit 24 ergatai), il paraît que le temple, de dimensions bien modestes, ait été conçu en forme de grotte (cf. "muchos" au sens figuré dans un décret plus tardif du même thiase, n. 59), avec des niches et toute sorte de concavités et avec un portail. Un autre décret daté du temps de Tibère (p. 19 et n. 73 ; complément de restitution l. 11-12) nous renseigne sur la construction d'un enclos à "prothyron" (n. 76) se rapportant au même temple, ce qui justifie désormais le terme de sanctuaire ("hiéron") employé par la nouvelle inscription. D'autres inscriptions nous font connaître un sanctuaire d'Héraklès (n. 3), le Samothrakion (n. 90-91 ; cf. n. 4), un Dasyllieion (peut-être un sanctuaire extra-urbain ; cf. n. 84-85) et - par un nouvelle restitution des l. 13-14 du décret SEG XVI, 428 (cf. n. 96) - un sanctuaire pour une déesse non précisée (peut-être Artémis). Le sanctuaire de la Concorde (n. 101, 103-105) mentionné dans un décret de la basse époque hellénistique est le même que le "fanum Concordiae" du traité de Rome et de Callatis. A l'époque d'Auguste une dédicace (n. 109) nous renseigne indirectement sur la transformation de l'agora en "forum" de type "vitruvien". Il paraît que cette intervention soit mise en relation avec l'aménagement d'un lieu de culte impérial (analogies citées n. 125-131).

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