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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RD)24.CRE.Ort.11 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | INRAP-AQT1-110056 |
Bibliogr. p. 68
Le diagnostic se situe sur le plateau de Pécharmant, sur une parcelle voisine d’une stratigraphie ayant livré plusieurs niveaux paléolithiques (au moins 1 Gravettien et 1 du Paléolithique moyen). L’objectif du diagnostic sur cette parcelle consistait à détecter la présence des vestiges du patrimoine archéologique et de caractériser si possible leur nature, chronologie, extension en surface et leur état de conservation.
Comme nous étions en droit d’attendre, au vu de la localisation de la parcelle dans ce secteur du Bergeracois, les sondages on été positifs. Une archéoséquence semble pouvoir se dessiner, depuis la fin de l’Acheuléen jusqu’à l’Holocène. Cette archéoséquence, comme dans de nombreux cas en bergeracois ne se retrouve pas strictement stratifiée, mais partiellement latéralisée. Quatre grandes périodes sont en effet représentées selon les secteurs. Au nord-est de la parcelle les deux niveaux les plus anciens (Acheuléen ou Paléolithique moyen ancien et Moustérien) sont présents et encadrent la formation de grain de sel, bien connue dans ce secteur, alors que le niveau Paléolithique supérieur indéterminé ne couvre que la partie nord ouest, et enfin l’occupation (ou les occupations) holocène couvre une large partie de la parcelle. Cette dernière période pourrait représenter un certain continuum d’activité de taille depuis le Néolithique final, jusqu’aux périodes contemporaines (selon la pérennité des productions de pierres à briquet dans ce secteur).
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