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Sainte-Suzanne (Mayenne), Le Château, Extension du logis : Campagne de fouilles Juin à Novembre 2006 : rapport de fouilles / Anne Bocquet ; Avec la collaboration de Gérard Aubin, Jean-Philippe Bouvet, Arnaud Clairand... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Laval : Service départemental d'archéologie de la Mayenne, 2006 Description: 2 vol. (99 p., 46 p. de pl.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Bocquet-Liénard, Anne Autre auteur: Aubin, Gérard, Auteur, 1947-....; Bouvet, Jean-Philippe, Auteur, 1963-....; Clairand, Arnaud, Auteur, 1972-.... Résumé: La fouille a révélé un habitat fortifié sur le promontoire de Ste-Suzanne, daté par la céramique du milieu du Ve siècle av. J.-C. Des mentions anciennes ainsi que des découvertes récentes permettent de proposer l'existence d'un rempart vitrifié autour de la butte. Puis un hiatus dans l'occupation jusqu'au Ier siècle av. J.-C. où une fosse de dépôt mixte à objets remarquables a été caractérisée. Le mobilier témoigne d'un milieu social privilégié et d'un site de prestige. Une nouvelle occupation caractérisée par des vestiges modestes (foyer, mur, fosses) apparaît au Xe siècle. Le mobilier est abondant, dont de nombreux fragments de gobelets en verre ainsi que la présence du cheval, en lien avec un milieu castral. L'hypothèse d'une tour en bois au Xe siècle à l'emplacement du donjon de pierres, sur le point le plus haut du promontoire, est proposée. Les premières constructions de pierres apparaissent au XIe ou XIIe siècle. Un rempart est construit afin de protéger le promontoire et ses habitants. Un vaste bâtiment en pierres semble être un logis seigneurial : le donjon a été déserté en tant que lieu résidentiel pour servir uniquement de lieu défensif. A la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, une cheminée et un pilier profondément fondé attestent d'une nouvelle construction, peut-être une cuisine. Le mobilier céramique est issu d'ateliers assez proches, la faune atteste d'une consommation d'un milieu aisé. Le XIVe siècle est marqué par une phase importante de démolition, précédant des travaux d'envergure : la construction d'un nouveau rempart à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe et de bâtiments à l'est et au nord qui seront transformés au XVe. La présence de deux sépultures d'enfants morts-nés est un signe d'un secteur en voie d'abandon. Le logis est détruit à la fin du XVe siècle. Un nouveau logis exhaussé est construit au début du XVIIe siècle..Note de contenu: Volume 1 : Textes, Volume 2 : PlanchesMots libres: trou de piquet . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 53.STSUZ.Boc.06 (1) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm PDL1-0001511
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 53.STSUZ.Boc.06 (2) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm PDL1-0001512

Bibliogr.

Volume 1 : Textes, Volume 2 : Planches

La fouille a révélé un habitat fortifié sur le promontoire de Ste-Suzanne, daté par la céramique du milieu du Ve siècle av. J.-C. Des mentions anciennes ainsi que des découvertes récentes permettent de proposer l'existence d'un rempart vitrifié autour de la butte.
Puis un hiatus dans l'occupation jusqu'au Ier siècle av. J.-C. où une fosse de dépôt mixte à objets remarquables a été caractérisée. Le mobilier témoigne d'un milieu social privilégié et d'un site de prestige.
Une nouvelle occupation caractérisée par des vestiges modestes (foyer, mur, fosses) apparaît au Xe siècle. Le mobilier est abondant, dont de nombreux fragments de gobelets en verre ainsi que la présence du cheval, en lien avec un milieu castral. L'hypothèse d'une tour en bois au Xe siècle à l'emplacement du donjon de pierres, sur le point le plus haut du promontoire, est proposée.
Les premières constructions de pierres apparaissent au XIe ou XIIe siècle. Un rempart est construit afin de protéger le promontoire et ses habitants. Un vaste bâtiment en pierres semble être un logis seigneurial : le donjon a été déserté en tant que lieu résidentiel pour servir uniquement de lieu défensif.
A la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, une cheminée et un pilier profondément fondé attestent d'une nouvelle construction, peut-être une cuisine. Le mobilier céramique est issu d'ateliers assez proches, la faune atteste d'une consommation d'un milieu aisé.
Le XIVe siècle est marqué par une phase importante de démolition, précédant des travaux d'envergure : la construction d'un nouveau rempart à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe et de bâtiments à l'est et au nord qui seront transformés au XVe. La présence de deux sépultures d'enfants morts-nés est un signe d'un secteur en voie d'abandon. Le logis est détruit à la fin du XVe siècle.
Un nouveau logis exhaussé est construit au début du XVIIe siècle.

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