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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité | Cr-B 16-38 (Browse shelf(Opens below)) | Available | ISTA200602238 |
Les signes envoyés par les dieux, attestés depuis l'acte fondateur (inspection augurale) et confirmés par l'inauguratio de Numa, ont connu sous la dynastie étrusque un développement où se sont affirmés d'autres signes, liés en particulier à l'extispiscine et à la fulguration. Sous la République, les responsa haruspicum ont favorisé certaines entreprises du pouvoir romain et de certains généraux. Avec les crises de la fin de la République, les signes sont devenus plus personnels, pour Sylla et Auguste en particulier. Trois éléments se signalent dans les pratiques religieuses et leur utilisation à des fins personnelles : le symbolisme du bélier, la tête du foie et certaines foudres. Sur ce dernier point, le commentaire de Servius sur le signe annonciateur du destin d'Anchise, foudroyé par Jupiter (Ad Aen. II, 649), nous apporte un témoignage exceptionnel, même s'il demeure limité, sur une version latine des libri fulgurales. Moins étudiée que l'extrait de l'Ostentarium Tuscum, conservé par Macrobe (Sat. II, 7, 2), cette citation s'avère du plus grand intérêt pour la connaissance des pratiques étrusco-italiques.
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