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Les effets soporifiques de la parole et de la lecture : d’Aristote aux médecins médiévaux et humanistes / Virginie Leroux
Extrait
Appartient au périodique : Mètis, Paris, 2017, N.S. 15, p. [69]-94 Appartient au livre : Soigner par les lettres : la bibliothérapie des Anciens, 2017, p. [69]-94, 9782713227196, Paris , Editons de l'EHESS
Publication: 2017 Description: 18 p.Langue: Français ; de résumé, Français ; de résumé, AnglaisPays: France Auteur principal: Leroux, Virginie, 19..-...., professeure Résumé: Parmi les somnifères, les Anciens mentionnent la musique, certaines incantations magiques et les berceuses, mais des interrogations demeurent sur l’usage soporifique de la lecture. C’est d’abord la nature de la parole soporifique qui est examinée à partir de l’exemple de l’invocation au sommeil divinisé, puis de la berceuse. Dans les deux cas, l’efficacité de la parole relève de la fonction performative du langage et résulte de la stricte observance d’un rituel efficace. Sont ensuite analysés deux passages difficiles de la section XVIII des Problèmes d’Aristote, consacrés à la question suivante : « Pourquoi, s’ils se mettent à lire, les uns tombent-ils de sommeil même contre leur volonté, alors que d’autres, qui voudraient dormir, en sont empêchés ? » L’accent est mis sur les effets physiologiques de la lecture, mais ces problèmes ont aussi nourri les prescriptions des médecins médiévaux et humanistes lorsqu’ils envisagent d’un point de vue pragmatique l’effet soporifique de la lecture..Mots libres: sommeil -- berceuse . Item type: Extrait
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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité Libre accès Cr-Per 076 N.S. 15 (Browse shelf(Opens below)) Available

Notes bibliogr.

Parmi les somnifères, les Anciens mentionnent la musique, certaines incantations magiques et les berceuses, mais des interrogations demeurent sur l’usage soporifique de la lecture. C’est d’abord la nature de la parole soporifique qui est examinée à partir de l’exemple de l’invocation au sommeil divinisé, puis de la berceuse. Dans les deux cas, l’efficacité de la parole relève de la fonction performative du langage et résulte de la stricte observance d’un rituel efficace. Sont ensuite analysés deux passages difficiles de la section XVIII des Problèmes d’Aristote, consacrés à la question suivante : « Pourquoi, s’ils se mettent à lire, les uns tombent-ils de sommeil même contre leur volonté, alors que d’autres, qui voudraient dormir, en sont empêchés ? » L’accent est mis sur les effets physiologiques de la lecture, mais ces problèmes ont aussi nourri les prescriptions des médecins médiévaux et humanistes lorsqu’ils envisagent d’un point de vue pragmatique l’effet soporifique de la lecture.

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