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A Commodity problem in prehistoric Borno / Graham Connah, S.J. Freeth
Extrait
Appartient au périodique : Sahara, 2
Publication: 1989 Description: p. 7-20 : 11 fig.Langue: Anglais Auteur principal: Connah, Graham, 1934-.... Co-auteur: Freeth, S.J Résumé: La savane au sud du Lac Tchad, au Bornu, Nigéria, consiste en une grande étendue d'argile lagunaire. Bien qu'il fasse chaud et sec durant une grande partie de l'année, l'inondation qui suit la saison des pluies rend depuis longtemps la région intéressante pour la culture des céréales et les troupeaux. Cependant, l'absence de pierres sur ces plaines posait un problème de matière première aux habitants préhistoriques des trois derniers millénaires, qui avaient besoin d'outils en pierre pour traiter les graines de céréales, composante essentielle dans leur alimentation, et pour fabriquer des outils tranchants à l'époque où le métal n'existait pas encore dans la région. Ce problème a été résolu, dans une certaine mesure, par l'utilisation d'autres matières premières mais, surtout, en allant chercher des roches aux sources lithiques les plus proches. Depuis plusieurs années, des recherches géologiques ont tenté d'identifier la source de toutes les roches récupérées dans la partie encore en place de la fouille principale sur le site célèbre de Daima, qui est situé dans ces plaines. Il semblerait que chaque fragment de roche ait été importé et que toutes les sources exploitées fussent à plus de 70 kilomètres du site et, dans certains cas, à une distance minimum de 200 kilomètres. La plus grande partie a été récoltée à Hadjer el Hamis (Tchad) et à Waza (Cameroun), bien que d'autres emplacements dans la partie nord des Monts Mandara du Nigéria et du Cameroun, et dans leurs environs, aient aussi été exploités. Au cours des temps, tel ou tel amplacement fut privilégié, mais la distance et la destination de la roche étaient les facteurs primordiaux qui influençaient les choix. Les transports préhistoriques de ces roches prouvent que les occupants des sites comme Daima commencèrent à développer des contacts externes, même s'ils restaient encore assez localisés, dès le début de leur occpuation..Mots libres: Daima -- Borno . Item type: Extrait
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Toulouse : TRACES 1388-2 (Browse shelf(Opens below)) Available BACA010404

La savane au sud du Lac Tchad, au Bornu, Nigéria, consiste en une grande étendue d'argile lagunaire. Bien qu'il fasse chaud et sec durant une grande partie de l'année, l'inondation qui suit la saison des pluies rend depuis longtemps la région intéressante pour la culture des céréales et les troupeaux. Cependant, l'absence de pierres sur ces plaines posait un problème de matière première aux habitants préhistoriques des trois derniers millénaires, qui avaient besoin d'outils en pierre pour traiter les graines de céréales, composante essentielle dans leur alimentation, et pour fabriquer des outils tranchants à l'époque où le métal n'existait pas encore dans la région. Ce problème a été résolu, dans une certaine mesure, par l'utilisation d'autres matières premières mais, surtout, en allant chercher des roches aux sources lithiques les plus proches. Depuis plusieurs années, des recherches géologiques ont tenté d'identifier la source de toutes les roches récupérées dans la partie encore en place de la fouille principale sur le site célèbre de Daima, qui est situé dans ces plaines. Il semblerait que chaque fragment de roche ait été importé et que toutes les sources exploitées fussent à plus de 70 kilomètres du site et, dans certains cas, à une distance minimum de 200 kilomètres. La plus grande partie a été récoltée à Hadjer el Hamis (Tchad) et à Waza (Cameroun), bien que d'autres emplacements dans la partie nord des Monts Mandara du Nigéria et du Cameroun, et dans leurs environs, aient aussi été exploités. Au cours des temps, tel ou tel amplacement fut privilégié, mais la distance et la destination de la roche étaient les facteurs primordiaux qui influençaient les choix. Les transports préhistoriques de ces roches prouvent que les occupants des sites comme Daima commencèrent à développer des contacts externes, même s'ils restaient encore assez localisés, dès le début de leur occpuation.

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