Longtemps consacrée à la seule étude des architectures et des mobiliers d'offrande, l'Archéologie funéraire n'accordait aux défunts qu'une place secondaire, limitée à quelques observations anthropologiques reléguées en annexe des publications. Le Colloque qui s'est tenu à Toulouse en novembre 1982 marque sur ce point une évolution fondamentale de la problématique: le mort redevient le personnage principal; c'est autour de lui que doit être tentée une meilleure approche des gestes funéraires, et à travers lui que peut être acquise une connaissance plus approfondie des populations anciennes.
Rejetant les cloisonnements arbitraires de la chronologie - de la Préhistoire au Moyen-Age- et des disciplines - Archéologie et Anthropologie, mais aussi Sédimentologie, Archéozoologie et Paléobotanique, cet ouvrage regroupe les contributions de plus de quarante chercheurs français, suisses et espagnols, qui mettent en évidence la richesse et la complexité du champ d'investigation qui s'ouvre aujourd'hui à l'Archéologie de la Mort. (4e de couverture)