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Les occupations humaines du Barreau de la Devèze Sud : autoroute A75, section Béziers - Pézenas : Hérault, Béziers : Barreau de la Devèze sud : rapport de fouilles / sous la direction de Hélène Vergély ; en collaboration avec Roland Haurillon et Guilhem Sanchez ; avec les contributions de Pierre Caillat, Richard Donat, Philippe Ecard... [et al.]
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2012 Description: 2 vol. (438, 238 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmCollection : A 75Langue: FrançaisPays: France Auteur principal: Vergély, Hélène Autre auteur: Haurillon, Roland, Auteur; Sanchez, Guilhem, Auteur; Caillat, Pierre, Auteur; Écard, Philippe, Auteur, 19..-....; Donat, Richard, 1972-...., Auteur Résumé: Le site du Barreau de la Devèze est situé au sud-ouest du département de l’Hérault, à l’est de la ville de Béziers, dans une zone au relief peu accentué qui correspond à une plaine côtière drainée par les basses vallées de l’Orb et du Libron. L’opération archéologique a livré les restes très partiels de plusieurs occupations et fréquentations humaines du Néolithique Moyen et jusqu’au cours des XVe-XVIe siècle ap. J. – C. Près d’une centaine de structures en creux dont la plus grande part sont attribuables aux périodes pré et protohistoriques ont été découvertes et fouillées de manière exhaustives. La multiplicité des occupations, leurs répartitions inégales concentrées sur les un tiers du site et le manque de données mobilières a conduit à attribuer un nombre conséquent de structures aux périodes pré et protohistoriques. Cependant la fouille de ce palimpseste d’occupations diachroniques n’est pas dénuée d’intérêt. En effet, les occupations ou fréquentations principales découvertes témoignent d’époques pré et protohistoriques où les connaissances archéologiques locales sont relativement indigentes. Ainsi, la mise en évidence d’une occupation de plein air datée du Chasseén classique a révélée ponctuellement une forte densité de vestiges mobiliers. L’occupation du Chasséen récent beaucoup moins conséquente présente tout de même un intérêt propre à compléter les connaissances pour une période encore peu documentée dans la basse vallée de l’Hérault. Enfin pour la période du Bronze ancien, douze structures ont été mises au jour, indiquant des fréquentations régulières du site, et là encore l’intérêt de l’étude de ces vestiges réside dans le déficit de connaissances d’occupation de plein air datable d’une phase intermédiaire du Bronze ancien. Les analyses paléoenvironnementales associées ont permis de mettre en évidence un impact anthropique fort, impliquant à la fois une déforestation totale et une gestion intense des milieux. Concernant la période de l’Antiquité, les vestiges antiques découverts au Barreau de la Devèze Sud sont peu nombreux. Toutefois le site est investi jusqu’à la fin de l’Antiquité et conserve son caractère agricole toute au long de la période. L’étude de ces vestiges antiques n’est pas dépourvue d’intérêt et participe à la connaissance des implantations agricoles (viticulture et l’arboriculture) et de la gestion du territoire de cette période. La première phase d’occupation du site datée entre la seconde moitié du IIe siècle et la première moitié du Ier siècle av. J-C se caractérise, outre son caractère précoce, par l’implantation d’un bassin à la mise en œuvre soignée et inédite régionalement. Si les aménagements qui accompagnent cette installation sont rares et mal conservés (fosses, radier) et apportent peu d’information sur le fonctionnement du bassin, l’analyse organique de son mortier nous renseignent sur les techniques de fabrication des bassins maçonnés. L’occupation suivante concerne le Haut-Empire, recense une série de fosses de plantation attribuables à de la viticulture et dans une moindre mesure à de l’arboriculture. La fouille d’une carrière implantée dans des bancs de grès fins jaunâtres et de marnes sableuses du miocène a été effectuée sur une large portion dans sa partie septentrionale. En complément, une étude en archive et une étude technique des traces d’outils ont été menées permettant de proposer une datation du fonctionnement de cette carrière au cours des XVe-XVIe siècles ap. J.-C. Les résultats de ces études permettent la comparaison avec d’autres exploitations régionales.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) A75.BEZ.Ver.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001973
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) A75.BEZ.Ver.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001974

Comprend : volume 1; volume 2

Bibliogr.

Le site du Barreau de la Devèze est situé au sud-ouest du département de l’Hérault, à l’est de la ville de Béziers, dans une zone au relief peu accentué qui correspond à une plaine côtière drainée par les basses vallées de l’Orb et du Libron. L’opération archéologique a livré les restes très partiels de plusieurs occupations et fréquentations humaines du Néolithique Moyen et jusqu’au cours des XVe-XVIe siècle ap. J. – C.
Près d’une centaine de structures en creux dont la plus grande part sont attribuables aux périodes pré et protohistoriques ont été découvertes et fouillées de manière exhaustives. La multiplicité des occupations, leurs répartitions inégales concentrées sur les un tiers du site et le manque de données mobilières a conduit à attribuer un nombre conséquent de structures aux périodes pré et protohistoriques.
Cependant la fouille de ce palimpseste d’occupations diachroniques n’est pas dénuée d’intérêt. En effet, les occupations ou fréquentations principales découvertes témoignent d’époques pré et protohistoriques où les connaissances archéologiques locales sont relativement indigentes. Ainsi, la mise en évidence d’une occupation de plein air datée du Chasseén classique a révélée ponctuellement une forte densité de vestiges mobiliers. L’occupation du Chasséen récent beaucoup moins conséquente présente tout de même un intérêt propre à compléter les connaissances pour une période encore peu documentée dans la basse vallée de l’Hérault. Enfin pour la période du Bronze ancien, douze structures ont été mises au jour, indiquant des fréquentations régulières du site, et là encore l’intérêt de l’étude de ces vestiges réside dans le déficit de connaissances d’occupation de plein air datable d’une phase intermédiaire du Bronze ancien. Les analyses paléoenvironnementales associées ont permis de mettre en évidence un impact anthropique fort, impliquant à la fois une déforestation totale et une gestion intense des milieux.
Concernant la période de l’Antiquité, les vestiges antiques découverts au Barreau de la Devèze Sud sont peu nombreux. Toutefois le site est investi jusqu’à la fin de l’Antiquité et conserve son caractère agricole toute au long de la période. L’étude de ces vestiges antiques n’est pas dépourvue d’intérêt et participe à la connaissance des implantations agricoles (viticulture et l’arboriculture) et de la gestion du territoire de cette période. La première phase d’occupation du site datée entre la seconde moitié du IIe siècle et la première moitié du Ier siècle av. J-C se caractérise, outre son caractère précoce, par l’implantation d’un bassin à la mise en œuvre soignée et inédite régionalement. Si les aménagements qui accompagnent cette installation sont rares et mal conservés (fosses, radier) et apportent peu d’information sur le fonctionnement du bassin, l’analyse organique de son mortier nous renseignent sur les techniques de fabrication des bassins maçonnés. L’occupation suivante concerne le Haut-Empire, recense une série de fosses de plantation attribuables à de la viticulture et dans une moindre mesure à de l’arboriculture.
La fouille d’une carrière implantée dans des bancs de grès fins jaunâtres et de marnes sableuses du miocène a été effectuée sur une large portion dans sa partie septentrionale. En complément, une étude en archive et une étude technique des traces d’outils ont été menées permettant de proposer une datation du fonctionnement de cette carrière au cours des XVe-XVIe siècles ap. J.-C. Les résultats de ces études permettent la comparaison avec d’autres exploitations régionales.

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